Créé en 2015 aux Pays-Bas, le supermarché en ligne a inauguré le 6 avril 2023, son premier entrepôt francilien à Champlan en Essonne, depuis lequel il livre ses premiers clients franciliens dans un rayon de 10 kilomètres.

À l’intérieur du site de 1 000 m2, douze runners s’occupent de charger les voiturettes, puis de partir en tournée livrer les clients à leur domicile à Chilly-Mazarin, Longjumeau, Igny, Massy, Palaiseau et jusqu’à Antony (Hauts-de-Seine) ou encore Fresnes (Val-de-Marne).

Le principe est simple : le client télécharge l’application, choisit les produits qu’il veut parmi les 10 000 références proposées, paie (panier minimum à 35 euros) et enfin sélectionne le créneau au cours duquel il souhaite être livré.

Un délai qui laisse le temps aux équipes de Picnic de préparer la commande dans son entrepôt de 25 000 m2 de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) puis de la livrer jusqu’à Champlan avec toutes les autres commandes du jour.

« Nous vendons les produits du supermarché au prix que l’on trouve en hypermarché, donc moins cher et nous les livrons à domicile gratuitement », résume Grégoire Borgoltz, directeur des opérations Picnic France.

Pour optimiser ses coûts, la start-up néerlandaise, regroupe plusieurs livraisons aux localisations proches dans une tournée.

Implanté dans les Hauts de France (Lille, Douai, Valenciennes, Roubaix, Lens et Armentières) depuis un peu plus d’un an, Picnic n’a pas choisi Champlan par hasard.

« On trouve à Champlan et ses environs de nombreuses familles, qui constituent habituellement 2/3 de notre clientèle. Mais aussi une grande part de maisons individuelles, ce qui facilite la livraison pour nos runners », détaille Grégoire Borgoltz.

Picnic vise plusieurs centaines de livraisons par jour et a pour ambition de recruter des nouveaux runners en Essonne pour créer jusqu’à 150 emplois.

Pour postuler, il faut évidemment avoir son permis de conduire, mais surtout avoir des qualités humaines. En effet, le sens de l’accueil chez Picnic est très important.

« Nous cherchons beaucoup des profils qui ont travaillé dans des centres aérés ou dans l’aide à la personne, que des chauffeurs-livreurs professionnels. Au-delà de la livraison, on souhaite cultiver le côté “tournée du laitier” d’autrefois. Chaque runner doit ainsi être souriant, sympa et connaître la zone où il est amené à évoluer ».

L’entreprise possède également une vision écologique avec ses véhicules électriques, sa démarche contre le gaspillage et l’engagement pour le respect de l’environnement.

Pour la start-up hollandaise, l’entrepôt de Champlan est vu comme le premier d’une longue série en Île-de-France. Une dizaine d’autres devraient ainsi ouvrir dès cette année.

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